Document du synode pour l’Amazonie : quelques échos de la causerie de Jean François PETIT

Vers la fin du mois de décembre, Jean François PETIT, Assomptionniste et enseignant à l’Institut catholique de Paris, a invité les Sœurs du Couvent Saint Jean de Bassel à une causerie sur le document final du Synode des Evêques pour l’Amazonie.

D’emblée, il a évoqué la grande diversité de l’Amazonie : présence de 390 peuples indigènes, d’une centaine d’ethnies, de 3 millions d’indigènes ; au vu d’une telle diversité, le synode s’est voulu un réel instrument pour discerner un nouveau chemin de dialogue, et « être un instrument d’écoute du peuple de Dieu.. » De quelle manière ?
Le Père PETIT en a cité deux. D’abord le Synode a rappelé les droits fondamentaux humains, c’est-à-dire les 4 dimensions culturelles, écologiques, sociales, pastorales indispensables à la dignité humaine et face aux profondes et violentes transformations de l’Amazonie : déforestation, mentalité d’extraction, pauvreté, vie menacée par les violences, la traite, des trafics humains, la drogue, l’ethnocide….

Ensuite le Synode a ouvert un chemin « d’écoute de l’Amazonie dans l’esprit de l’Evangile et à la lumière de la Parole de Dieu et de la Tradition qui nous pousse à une conversion profonde de nos schémas et de nos structures au Christ et à son Evangile. »

Ce Synode a de l’importance bien au-delà de l’Amazonie, a noté Jean-François PETIT. Le document synodal se veut également un appel à tous les chrétiens pour reconsidérer leurs options fondamentales et leurs modes de vie. Quel que soit son lieu de vie, tout chrétien pourra ainsi agir, avec d’autres, comme un « levain dans la pâte » et s’engager activement « pour le soin de la Maison commune. »

Le soin de la création est une des orientations des Sœurs de la Divine Providence. Cette causerie leur a offert des informations et leur a lancé un défi.

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